Mercredi 20 septembre 2023

Journée Prestige

présidée par Patrick Missika et Philippe Monsénégo

NOUVEAU

Journée proposée

aussi en distanciel

Laissez-vous guider dans l’ère du minimalement invasif

Rendez-vous dès 9h00 pour les séances suivantes :

Mathilde Jalladaud (Paris) – Traitements conservateurs des dyschromies, taches, défauts de l’émail et dysplasies

Discipline : Odontologie Restauratrice

Les hypominéralisations molaires incisives (MIH), les fluoroses ou encore les leucomes pré carieux sont des pathologies touchant l’émail des dents, créant des taches blanches ou brunes. À tout âge, l’impact sur l’esthétique du sourire peut être considérable. Pour y répondre, les techniques d’érosion infiltration sont très intéressantes car elles permettent de masquer les taches des dents antérieures et d’améliorer rapidement l’esthétique. Associées ou non à des traitements d’éclaircissement, elles peuvent aisément être réalisables dans nos cabinets. La présentation aura pour objectif de décrire les étapes une à une de la mise en application clinique de ces traitements préservateurs et restaurateurs

Chloé Barbant (Paris) – La parodontie non chirurgicale pour l’omnipraticien : quelles techniques faut-il mettre en œuvre pour être efficace et peu invasif ?

Discipline : Parodontologie

La parodontie non chirurgicale tient une place incontournable dans le traitement parodontal. Son efficacité prouvée permet de contrôler l’inflammation et de stabiliser une grande majorité des maladies parodontales tout en réduisant significativement la nécessité de traitements plus invasifs. Tout d’abord, grâce à un geste technique plus précis dans l’élimination des dépôts tartriques et des tissus inflammatoires, l’instrumentation des poches parodontales reste la méthode de choix dans le contrôle de l’inflammation. Mais entre surfaçage et curetage, en une ou plusieurs séances, quels sont les protocoles les plus efficaces? En parallèle, la stratégie de la thérapeutique non chirurgicale repose de plus en plus sur la modulation de la réaction inflammatoire du patient par une prise en charge plus globale et personnalisée. Agir sur les facteurs de risques généraux ou environnementaux, combattre une flore bactérienne agressive ou dépister des anomalies systémiques, autant de leviers à considérer pour optimiser notre action mini-invasive et repousser les limites de la parodontie non chirurgicale.

Jean-Pierre Attal (Université Paris Cité) – Les bridges collés cantilevers postérieurs en céramique : quelles indications ? Quelles données in vitro ? Quelles données cliniques ?

Discipline : Prothèses

Le remplacement d’une dent manquante est toujours un challenge pour le praticien. Dans le secteur antérieur, nous avons proposé, après Matthias Kern, la réalisation de bridge collé cantilever en céramique. Il apparaît aujourd’hui que lorsque l’indication est posée les bridges collés mono-ailette cantilever remplaçant une incisive apportent une sécurité et une réduction des interventions avec un taux de succès important. Depuis 2012, devant les excellents résultats de cette géométrie dans le secteur antérieur, nous nous sommes posé la question de savoir s’il était possible d’étendre ses indications au secteur postérieur, à partir de la canine, jusque, pourquoi pas, dans le secteur prémolaire et molaire. En effet même si l’implantologie semble incontournable dans le secteur postérieur, il existe des situations cliniques particulières qui ne permettent pas sa mise en œuvre en particulier pour des patients jeunes ou chez les adultes en raison de considérations anatomiques ou médicales. Le but de cette présentation est de faire le point sur les bridges collés cantilevers postérieurs en céramique en insistant sur notre expérience clinique, sur les études cliniques existantes et les données in vitro.

Rendez-vous à 13h pour un déjeuner d’exception au Sénat:

Inclus pour l’achat d’un pass comprenant le “Mercredi en Présentiel” 

Dans la limite des places disponibles 

Rendez-vous dès 14h30 pour les séances suivantes :

Anne Longuet (Paris) – Restaurations postérieures directes ou indirectes : critères d’analyse clinique pour un choix raisonné et des protocoles sécurisés

Discipline : Odontologie Restauratrice – Prothèses

La dentisterie restauratrice biomimétique n’est pas un phénomène de mode, c’est une dentisterie qui s’explique et pour laquelle nous avons des arguments scientifiques et cliniques. L’évolution des biomatériaux et des techniques adhésives ont permis aux restaurations directes et indirectes de supplanter l’amalgame et la couronne dans les secteurs postérieurs. Au travers de cette présentation illustrée de cas cliniques nous verrons comment une analyse de la perte de substance et de son environnement va permettre d’orienter le choix du type de restaurations (directe/indirecte) le plus approprié.

Jonathan Gucciardi (Paris) – Guides implantaires : quels sont les protocoles simples à adopter ? Quand et comment peut-on les externaliser avec sécurité?

Discipline : Implantologie

De nos jours, les guides radiologiques transformés en guides chirurgicaux sont de moins en moins courants. Les nouvelles technologies se sont invitées dans nos cabinets et nous permettent ainsi de produire des guides implantaires en réalisant le matching de l’empreinte numérique avec le cone beam de nos patients. Aussi les questions sont nombreuses: dans quel cas faut-il réaliser un guide? Quels logiciels de planification avons-nous à notre disposition? Quelles sont les étapes de fabrication? Qui planifie? Qui imprime? Et la grande question du moment peut-on vraiment tout externaliser?

Laure Jamot (Suresnes) – Aligner pour implanter dans de meilleures conditions : quelles sont les indications des aligneurs et les techniques à portée de l’omnipraticien ?

Discipline : Orthopédie Dento-Faciale

L’essor des techniques invisibles en orthodontie et en particulier des aligneurs ont permis un développement des traitements chez l’adulte qui deviennent des outils dans nos traitements pluridisciplinaires. Si les indications sont nombreuses, dans le cadre d’un traitement pré-implantaire, ce sera une technique de choix pour améliorer l’esthétique et la mise en place des implants. Dans quelle mesure l’omnipraticien pourra utiliser dans son cabinet les aligneurs ? Quelles seront les limites de leur utilisation qui amènera à orienter vers l’orthodontiste avant d’implanter ?